. par Souhila Omar . La ville ne rugit plus… La ville n’est plus la mĂȘme depuis le confinement. Lorsque je sors, c’est un rĂ©veil Ă©trange, j’ai l’impression d’avoir emmĂ©nagĂ© dans une autre ville, un autre monde, une autre planĂšte. Je marche, ma canne blanche Ă la main et un sentiment d’effroi me saisit. J’essaieâŠ
Auteur/autrice : Pourtant
par Sophie Bernier . Nous publions ici Ă mesure que Sophie Bernier les Ă©crit ses 7 pĂ©chĂ©s du confinement. . Boisbriand, au QuĂ©bec, 10 mai 2020 La luxure Je me crache dans les mains. Jâempoigne son sexe pour le finir dans ma bouche. Je sais quâil aime ça quand je crache dessus parce quâils aimentâŠ
PandĂ©mie 2020, vies humainesRevue Pourtant Ădito Ă la survenue de cette pandĂ©mie, nous travaillions depuis septembre 2019 Ă la crĂ©ation du n°1 de Pourtant, revue littĂ©raire et photographique, volontairement en âpapierâ pour sâĂ©changer, se feuilleter, se dire et sâexposer lors de rencontres festives et dâĂ©vĂ©nements, partout dans le pays, sur une place de village, enâŠ
Les hommes Ă leurs fenĂȘtres – Les hommes Ă leurs fenĂȘtres regardent au loin la merde prĂ©s aux herbes follesprivĂ©s de cabotage les marins dans leur tĂȘtescrutent et scrutent encorele ciel quand les Ă©toiles leur montrent le cheminâ toujours lĂ , les Ă©toilesmais oĂč est le chemin ?Lâhorizon est bancal depuis quelque temps. Les hommes Ă leursâŠ
Nous sommes confinĂ©s et inquiets. Pendant ce temps, ici, le printemps est insolent et la nature exulte.par Florence White . 8 mai Pourtant les fleurs #9 5 mai Pourtant les fleurs #8 2 mai Pourtant les fleurs #7 29 avril Pourtant les fleurs #6 26 avril Pourtant les fleurs #5 23 avril Pourtant les fleursâŠ
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Thomas Pietrois-Chabassier
NĂ© en 1986. Ăcrit pour la musique, la poĂ©sie et la tĂ©lĂ©vision. Sous le nom Ătat Limite, il sortira un premier album en 2021, composĂ© avec Baptiste Bertrand : L’Amour n’existera plus. Bibliographie Attends-toi, Le mot du monde, nouvelles, Pourtant n°2, 2021 Encore, nouvelle, Pourtant n°1, 2020 Les effets secondaires de la transformation, Revue Dissonances no.âŠ
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Christina Mirjol
Christina Mirjol est auteure de romans, de nouvelles et de textes pour la scĂšne. Câest durant ses annĂ©es de pratique thĂ©Ăątrale quâelle commence Ă Ă©crire. Son premier ouvrage publiĂ©, « Les cris », est crĂ©Ă© au NTH8 de Lyon par la Cie Les Trois-Huit. Ce texte, repris Ă Paris et en France par de trĂšs nombreuses troupes,âŠ
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Florence White
« De moi-mĂȘme, de moi, je n’ai rien Ă dire. Ou seulement ceci, savoir : je suis miroir moi-mĂȘme oĂč le monde se noie â oĂč l’univers se voit â oĂč n’importe quoi se regarde, n’importe qui. »Marcelle Delpastre, « Cinq heures du soir », Ăditions De BorĂ©e En Creuse, oĂč je suis posĂ©e depuisâŠ
ChĂšre Isabelle, Merci pour ton message « Pourtant ». CĂŽtĂ© BrĂ©sil, comme tu le sais, le meilleur moyen de communiquer est la musique. Un poĂšte de chez nous, Caetano Veloso, a dit « si tu as une idĂ©e incroyable, il vaut mieux faire une chanson⊠» Alors, au milieu de la folie prĂ©sidentielle que nousâŠ
par Eddie Clark et Tiina Heiskanen Craigleith from North Berwick, Scotland [Eddie Clark] 56° nord Home Life APRIL 2019 Now children, children, whatâs going on?Just look outside: thereâs lovely sun.But youâre here lounging in the house.So many reasons to go out:The sunshine and the fresh air weGet daily, living by the sea.Youâre lucky, in thisâŠ
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Sophie Bernier
Dans la forĂȘt laurentienne autour de LanaudiĂšre, au Canada, les pistes de renards et de perdrix croisent les siennes. Appareil photo en mains, Sophie Bernier erre entre les arbres. L’autrice et conceptrice imagine des dialogues, invente des Ă©missions, rĂȘve du futur⊠pour le web et la tĂ©lĂ©vision. CrĂ©dit photo : Sophie Bernier RĂ©alisations Parmi sesâŠ
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Françoise Voland
. ĂmigrĂ©e de la France occidentale vers la Flandre occidentale il y a 30 ans, jâĂ©cris en français et en nĂ©erlandais pour mon mĂ©tier dâarchitecte. Je mâattendris des curiositĂ©s, tournures et facultĂ©s propres Ă chaque langue. Lâusage quotidien dâun autre langage avive mon amour intellectuel et physique, immodĂ©rĂ©, des mots. Je le fĂȘte dans lâĂ©critureâŠ
par Sarcignan
Depuis le Haut-Rhin, Ă deux pas de l’Allemagne, la chronique de Sarcignan, photographe et auteur.
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Sarcignan
– NĂ© Ă Bordeaux en 1964, je vis dans le Haut-Rhin depuis 2015. Je suis (Ă peine) plus connu en tant qu’auteur de nouvelles que comme photographe. Mon pseudonyme, Sarcignan, est le nom dâun quartier de la banlieue bordelaise. En 2013, lors de sorties photographiques avec des amis, jâai pris conscience dâune attirance obsessionnelle pourâŠ
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Valérie Souchon
Professeur de Lettres et de ThĂ©Ăątre dans un lycĂ©e public stĂ©phanois, j’Ă©cris de la poĂ©sie, des nouvelles, avec des projets dramatiques en tĂȘte, dans l’idĂ©e de mettre Ă l’Ă©preuve du corps la texture du vivant & le goĂ»t de l’Autre. Bibliographie Encercle mâen, poĂšme, dans Revue MĂ©ninge n°17, janvier 2020Le lendemain fut un grand jourâŠ
Annonce vue par une lectrice de Pourtant Ă Lyon, sur les pentes de Croix-Rousse : « Je suis une fille de 27 ans avec une trĂšs bonne immunitĂ© â je mange de l’ail cru pour le matin… »
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Delphine Balley, voir c’est croire
Comment l’image contribue Ă la construction de la croyance ? Delphine Balley mĂ©lange fiction et rĂ©alitĂ© dans ses photos totalement pensĂ©es. Elle avait travaillĂ© jusque lĂ sur les rites. En 2019, elle a reçu le Prix Camera Clara, dĂ©cernĂ© depuis 2012 aux auteurs utilisant la chambre photographique.
Le thĂšme du n°1 est « pourtant ». Voici 31 propositions de « pourtant ». Si l’une ou plusieurs d’entre elles vous intĂ©ressent, nous attendons vos nouvelles, photographies, poĂšmes.
Dorothy Parker en 1938, Harris & Ewing [Public domain] Tombant sur le blog http://dottyparker.blogspot.com consacrĂ© en 2007 Ă la traduction des poĂšmes de Dorothy Parker par l’une de ses admiratrices, il m’avait semblĂ© aprĂšs vĂ©rification dans plusieurs librairies et sur Internet qu’il n’existait pas d’Ă©dition en français de ces poĂšmes. Situation que j’ai aussitĂŽt jugĂ©eâŠ
Nos amis de Rue Saint-Ambroise publient sur leur blog une bien intĂ©ressante analyse par une universitaire pur jus, Olivia GuĂ©rin, maĂźtresse de confĂ©rence Ă Aix-Marseille, chercheuse au CNRS, de ce qui a Ă©tĂ© appelĂ© en 1974 par RenĂ© Godenne, critique littĂ©raire belge, la nouvelle-instant. Raymond Carver en a Ă©tĂ© un maĂźtre, pensons Ă ses VitaminesâŠ
Avoir honte, puis « nourrir une fiertĂ© exagĂ©rĂ©e pour [s]on origine paysanne »… « Heureusement », note Gianmaria Testa, « le temps rend modĂ©rĂ©, pas pour tout, mais du moins pour certaines bĂȘtises. » J’aime les livres de la collection Ce que la vie signifie pour moi, des Ăditions du Sonneur ; particuliĂšrement le premier, qui a donnĂ© son nom Ă âŠ
George Eastman Museum Woman posed as sphinx Maker: Dr. W. Simon Title: Woman posed as sphinx Date: ca. 1910 Medium: color plate, screen (Autochrome) process Dimensions: Image: 8 x 8 cm Overall: 10 x 12.6 cm C’est avec l’apparition de la photographie que coĂŻncident les premiers effets des processus techniques, symboliques et sociaux appelĂ©s Ă âŠ
